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" Merde : ce mot est une friandise. Seuls les crétins de haut vol ne l'utilisent jamais. Un mot qui se crie, qui se hurle, qui se susurre, se murmure, se savoure. C'est le mot qui console, dont on a besoin " Pierre Perret

lundi

Peter a une Méga Chiasse



La chiasse est un problème chronique qui concerne les hommes comme les animaux. En langage familier, on désigne la chiasse par le terme "diarrhée", terme qui n'est par conséquent pas adapté à une étude scientifique ou à un article encyclopédique.

La chiasse, qui remonte à l'émergence des premières formes de vie (quoiqu'elle remonte également du colon), est un trouble digestif qui survient lorsque des aliments se trouvent chauffés par l'intestin à plus de 85°C, puis envoyés jusqu'à l'anus à une vitesse moyenne de 135 km/h. La période précédant l'éjection du caca en fusion est nommée constipation, période durant laquelle l'organisme retient les excréments amollis pour en faire une bouillie particulièrement odorante. L'être qui se trouve en période de transition constipato-chiasseuse est généralement en sueur, du fait de la vapeur qui s'échappe de la bouillie excrémentale, pour venir se condenser sur la peau. On peut noter que les scientifiques qui étudient la chiasse se nomment les chiasmologues, lesquels sont réputés pour aimer faire chier les sujets qu'ils étudient.

Pour étudier le processus de formation de la chiasse, il est nécessaire de posséder des machines ignifugées, mais également un savoir-faire particulier. Beaucoup de chiasmologues ont été tués ou mutilés par des projections ardentes directement issues de l'arrière-train de leur sujet.

Lors d'une poussée de chiasse, l'estomac fait chauffer la bile à plus de 100 degrés. Il mélange alors le liquide pendant maximum 5 heures, jusqu'à ce que le liquide soit homogène. Il incorpore ensuite différentes sources molles et filandreuses de caca, en tamisant suffisamment pour retirer un maximum de grumeaux et obtenir une pâte épaisse. L'estomac incorpore alors quelques morceaux insuffisamment digérés, qui auront pour rôle d'arracher les parois du rectum.

C'est après l'incorporation que va survenir la phase dite du toboggan : l'estomac expulse en effet le liquide, pour le projeter dans l'intestin, alternant phases d'accélération (intestin grêle), phases d'amplification de la puissance (gros intestin), et phases d'agitation (pancréas). Le colon va quant-à-lui permettre de chauffer la mixture granuleuse une dernière fois avant la sortie, bien que le sphincter empêche cette sortie 6 ou 8 fois, au cours desquelles la chiasse empruntera le chemin inverse jusqu'à l'estomac, pour refaire la descente. Certaines fois, la chiasse ne s'arrête pas à l'estomac, remonte jusqu'à l'œsophage puis vers la gorge. Ce cas, qui peut entraîner le décès, peut également provoquer une mauvaise haleine, que l'on nommera avec pudeur "haleine de merde".

Une fois le grand voyage fini, l'anus laisse échapper la mixture incandescente, qui le dilate, le brûle et est éjectée avec vélocité hors de l'antre des fesses. Généralement, un bruit désagréable vient ponctuer cet événement tragique, du fait que la chiasse est évacuée à une vitesse qui dépasse le plus souvent la vitesse du son.

La chiasse, si elle est recyclée avec talent, peut devenir un met délicieux. C'est ce que comprirent les pâtissiers les plus en avance sur leur époque, qui mirent au point le gâteau-chiasse, dont voici les ingrédients :
  • un bon kilo de chiasse
  • 100g de beurre
  • 120g de farine
  • 1 bougie super tendance
Évitez en revanche la levure, qui peut provoquer un gonflement de la mixture, puis son explosion dans le four. Après, pour nettoyer tout ça, c'est franchement la merde.